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fin du voyage le 15 juin 2007. Merci pour votre visite sur notre site.

Hampi, Gokarna, Palolem avec Celine et Gloria

L’ARRIVEE DE GLORIA
(Ecrit par Gloria)


Après quelques semaines de repos bien mérité, Bruno et Virginie attendent avec impatience mon arrivée.

Pendant une semaine, ils m’ont fait visiter Goa, les plages y sont magnifiques, ainsi que les marchés.

Enfin le grand jour est arrivé. Nous partons au Karnataka pour visiter Hampi. C’est un joyau architectural qui comprend 400 temples sur 30 km carrés.

On aime son ambiance tranquille et le paysage y est magnifique. C’est une ville taillée dans la pierre, très colorée par ses stands et sa population très accueillante.



HAMPI – GOKARNA
(Ecrit par Céline)


J’ai lu dans un guide que Parvati y était venue pendant une période de sa vie, pour y méditer, afin de plaire à Shiva. J’arrive bien à l’imaginer au milieu des rochers… L’endroit dégage ce quelque chose de magique, comme s’il était complètement hors espace-temps (non, à part ça, je ne fume pas!).

Ce « quelque chose » je l’ai ressenti dès l’arrivée, tellement « shanti » (calme). Mais calme intriguant (inquiétant, presque ?), ce devoir d’aller s’enregistrer dans un registre à la police locale, suivi des recommandations de sécurité : rester en groupe lors des visites des temples, ne pas y aller après le coucher du soleil, exiger une carte officielle du guide touristique,… ok !
On y a passé 3 jours… riches comme l’auraient été 2 semaines, mais qui ont passé… comme un éclair !

Chaleur étouffante, 40 degrés, mais malgré tout, cela n’a pas entamé notre courage (déjà légendaire), enfourchant un mountain byke pour pouvoir se déplacer plus rapidement entre chaque temple. Et aussi pour avoir une impression de fraîcheur, cheveux aux vent et tout ! Génial ! (Bon, ça reste une impression complètement personnelle et subjective, Virginie et Gloria ayant opté pour le tour en Rickshaw le deuxième jour).
Visites de temples la journée, restos locaux le soir, extinction des feux à 22h30.

Nous réservons, confiants et optimistes, notre trajet en bus de nuit direction Gokarna, et comme nous ne sommes pas des débutants, globe-trotters, non, eh bien nous savons qu’il faut demander des couchettes, celles du haut (parce que celles du bas sont une plaisanterie, et qu’après quelques heures de tape-cul, on perd vite son sens de l’humour, de nuit).
Billets réservés, départ de Hampi à 17h30.

Gokarna, ou « l’enfer de Koh Lanta live ». (Impression, une fois encore personnelle et subjective, mais cette fois, on est tous d’accord là-dessus). Nous ne sommes pas des globe-trotters débutants, non. Mais il y a toujours quelque chose à apprendre. La leçon, cette fois, étant de prendre des couchettes, du haut (ça c’est ok), mais surtout pas à l’arrière du bus ! Parce que les secousses, à peine perceptibles à l’avant, se transforment en violents séismes à l’arrière. J’insiste sur le mot « violent » (quand tout le corps décolle de la couchette, pour quelques fois, (ok, pas souvent) heurter la tête au plafond (bas, mais quand même), j’appelle ça violent !). Super drôle au début, fatiguant au bout d’un moment. Virginie me demande, entre 2 sursauts, pourquoi ils ne capitonnent pas tout le tour des couchettes, et le plafond aussi ? « Parce que sinon, on appellerait ça un cercueil ).

Bon, ça va, jusque là, on rigole !

3h00 du mat, on nous débarque de notre vaisseau spécial, devant une cantine fermée, au bord d’une route, pour attendre le minibus.
Première impression, il fait froid, bizarre, on avait oublié cette sensation. Bruno fait le vampire, se bat contre un cafard, on rigole. On en profite aussi pour discuter avec les autres personnes débarquées là avec nous, qui nous parlent des cinq plages de Gokarna : La première (j’ai oublié son nom), plages des méditatifs et autres yogis à dreadlocks, la deuxième, OM beach, la plus visitée, sympa, où se regroupent des musiciens, le soir, autour d’un feu… (sympa ça…), la troisième, paradise beach, un peu moins fréquentée, la quatrième, avec encore moins de monde et enfin la cinquième plage, encore moins de monde. Ok, on opte pour OM beach, la musique, le feu de camps… Génial ça, j’aime bien.
Le rickshaw nous dépose devant une porte de guesthouse, à 4h00 du mat., après nous avoir assuré que c’était le début de la plage. Il réveille le gardien (là, on aurait du se méfier…) et repart.
Effectivement, c’était le début de la plage. Par contre, ce qu’il a omis de nous dire (le finaud), c’est que les 2-3 uniques guesthouses de la plage sont fermée la nuit. Personne pour nous renseigner… nous accueillir, nous louer une chambre… nous dire bonjour ? Nada, rien, personne… 2 indiens endormis à coté d’un feu, 3 vaches et 5 chiens. Après une longue marche, arpenté la plage, la colline derrière, les sacs à dos se faisaient lourds (tout comme notre humeur). On se pose sur la plage, Gloria et moi dormons, pendant que Bruno et Virginie parlent avec le chien. Incroyable ce qu’il peut faire froid la nuit sur une plage. Koh Lanta démarre ! A 6h30, on se réveille pour admirer le levé du soleil et pour voir que personne ne semble s’être réveillé. Les seules personnes qu’on croisent, portent comme nous, des sacs à dos, et ont l’air fatigués aussi, des rescapés du bus d’Hampi, comme nous !

On trouve une Guest house avec quelqu’un d’éveillé. Incroyable, magnifique ! On va pouvoir boire un café, dormir…
Hé non ! Faux espoir, le monsieur nous dit que ça ouvre à 8h30, point barre, et part se boire son café, nous laissant plutôt perplexes, l’ambiance devient lourde. On se rendort sur la terrasse. Bref, à 8h30, on nous sert un café et on nous donne une petite chambre, en attendant que mieux se libère, à 12h00.
Chambre pourrie, accueil pourri, café pourri, ambiance pourrie en gros. A 14h00, on nous offre le Graal, un bungalow propre, joli, sur les hauteurs, on se relaxe, les vacances recommencent. Mais avec la décision de repartir le lendemain pour Palolem. Leçon de cette étape ? 1. Même un joli bungalow abritte des rats, ou des grosses arraignées (et les rats aiment bien manger les sacs à dos). Leçon numéro 2 : ne jamais débarquer dans un endroit inconu à 3h00 du mat. Mauvais plan ; leçon numéro 3 : (option valable pour nous 4) : ne jamais remettre les pieds à OM beach !

Lendemain matin, grand sourire, on lève les voiles (en taxi !) pour Palolem.

PALOLEM
(écrit par Virginie)

Notre arrivée a Palolem fut une vraie fête ! C’est une plage magnifique, plutôt touristique mais après Gokarna, c’est exactement ce qu’il nous fallait pour nous reposer, bien manger et passer du bon temps.

Nous avons pris les premiers bungalows sur pilotis que nous avons vu, juste au bord de la plage, notre seule question au propriétaire, était de lui demander si il y avait des rats. Il nous a dit que bien sure que non !

Journée de plage tranquille, avec petit concert au bord de la mer pour débuter la soirée, il règne vraiment une ambiance de vacance à Palolem.

Lendemain matin, Gloria et Céline sont partie de bonheur pour prendre le bateau et voire les dauphins.

Encore une belle journée de détente. Seul soucis, nous n’étions pas seuls dans notre bungalow, nous avons surpris un gros rat, qui montait les escaliers de la salle de bain pour venir nous rejoindre Bruno et moi. Décidément, ils nous aiment bien les rats !